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Peuple mongol
Mongolie - Guide de voyage en ligne

Le peuple mongol et son mode de vie



La culture mongole porte profondément l'empreinte du mode de vie nomade, une influence dominante qui façonne son essence. D'autres influences significatives émanent du Tibet et du bouddhisme tibétain, de la Chine, et plus récemment au XXe siècle, de la Russie.

Au cœur de la vie mongole réside le "ger" - une tente traditionnelle qui représente leur lien avec le passé, le futur, et le monde spirituel. Le pilier central de cette tente, le trou de fumée situé au sommet, est orienté directement vers l'axe cosmique, symbolisant l'autoroute vers les esprits. Selon la croyance mongole, l'univers est habité par des esprits invisibles, avec lesquels les humains doivent entretenir de bonnes relations pour éviter les malheurs. Les Mongols attribuent souvent les difficultés rencontrées par les gens et leur bétail aux actions néfastes de ces esprits. Ainsi, la santé et la prospérité dépendent de la qualité de la relation entretenue avec ces entités invisibles. Ce système de croyances complexe persiste encore aujourd'hui, parfois déconcertant pour les voyageurs occidentaux.

Lorsqu'ils passent près d'ovoos (monticules de pierres, habitations d'esprits) au cours de leurs voyages, les Mongols effectuent fréquemment trois tours autour de ces monticules et sacrifient des bonbons ou d'autres offrandes, cherchant ainsi à assurer leur sécurité tout au long du voyage. Certains ovoos, particulièrement ceux situés en haute montagne, sont également l'objet de sacrifices dans l'espoir d'obtenir un temps clément ou d'éloigner le malheur.

Au XVIIe siècle, le bouddhisme tibétain, ou lamaïsme, s'est établi comme la religion dominante en Mongolie, reléguant souvent le chamanisme traditionnel à une position réprimée et marginale. Cependant, certaines pratiques chamaniques, telles que le culte des ovoos, ont été intégrées à la pratique lamaïste, illustrant la capacité de la culture mongole à absorber et à fusionner diverses influences tout en préservant ses traditions anciennes.
 

LES MONGOLS ET LEURS CHEVAUX

Le dicton mongol, "Un Mongol sans cheval est comme un oiseau sans ailes", reflète la profonde valeur attribuée aux chevaux dans la culture mongole, en particulier au sein des communautés nomades. Ces animaux jouent un rôle essentiel dans la vie quotidienne et les moyens de subsistance des habitants. La race mongole traditionnelle est caractérisée par sa petite taille, environ le double de celle d'un poney, et sa relative légèreté. Traditionnellement, les Mongols classent les chevaux en quatre catégories : ceux utilisés pour la garde des moutons, ceux rassemblant le troupeau, les chevaux postaux destinés à des fins militaires, et enfin, les chevaux de course. Les Mongols accordent une fierté particulière à leurs chevaux de course. Contrairement à la pratique occidentale de donner des noms aux chevaux, les Mongols les distinguent souvent par la couleur de leur pelage, démontrant ainsi une connaissance approfondie de leurs montures.
 

LANGUE MONGOLIE

La Mongolie a le mongol Khalkha comme langue officielle, parlée par la majorité de la population. Divers dialectes d'Oirat et de Bouriate sont également présents à travers le pays. Dans l'ouest, on trouve le kazakh et le touva, deux langues turques, qui sont également parlées.

L'alphabet cyrillique est actuellement utilisé pour écrire le mongol, bien que par le passé, l'écriture mongole traditionnelle ait été prédominante. Actuellement, on observe une lente réintroduction de l'alphabet traditionnel dans les écoles.

La connaissance du russe peut être un avantage, car le russe est la langue étrangère la plus parlée en Mongolie. Cependant, l'anglais prend progressivement la place du russe comme deuxième langue étrangère parlée dans le pays. Ainsi, avoir des compétences en russe ou en anglais peut être bénéfique pour communiquer avec la population locale.